La version (plus) longue

Sœur énergique et extravertie de mon frère jumeau, j’ai découvert très tôt que j’étais “trop” : trop passionnée, trop créative, trop sensible.

Personne n’arrivait à gérer ma personnalité, ma curiosité ou mon désir incessant de découvrir le monde. Ils ont donc fait tout leur possible pour briser mon esprit.

J’ai souvent été la victime de leur colère. J’ai survécu et j’ai décidé de tirer quelque chose de ces expériences.

J’ai suivi, pas à pas, les étapes qui m’ont permis de guérir mes blessures. J’ai étudié la psychologie et la sociologie pour pouvoir comprendre pourquoi les gens font ce qu’ils font. Et avec le temps, j’ai pardonné à ceux qui m’avaient blessée dans le passé.

Mais j’ai fini par retomber dans des relations abusives qui ne m’étaient que trop familières.

Mon diplôme en poche, j’ai réussi à obtenir un poste dans une société située dans la ville la plus chère du monde. Mais je n’arrivais pas à assumer ma réussite car je me sentais comme un imposteur. Cette idée que, d’une certaine façon, j’étais inférieure a eu un impact DIRECT sur ma vie (mon salaire, mes amis, mes relations sentimentales, pour n’en nommer que quelques-uns).

En tant que femme, j’étais incapable d’apporter une réelle contribution car je m’efforçais de jouer un rôle qui ne me convenait pas et je refusais de me prendre moi-même au sérieux. Je pensais qu’il m’était impossible d’être moi-même car je serais rejetée. J’acceptais des salaires inférieurs et des tâches qui ne figuraient pas dans mon descriptif de poste. Les autres profitaient continuellement de moi et ma confiance en moi était toujours au plus bas . . .

Jusqu’à ce que je fasse un burnout. C’était effrayant, probablement la chose la plus difficile que j’aie vécue.

Mais cela a aussi été l’évènement catalyseur qui m’a permis de finir par m’accepter moi-même et m’aimer sans concession. En fait, cela m’a sauvé la vie.

Après avoir suivi une formation de coach de vie certifié ICF et de maître praticienne en PNL, j’ai commencé à aider les autres femmes, non seulement à croire en elles-mêmes, mais également à développer le courage et la résistance nécessaires pour avancer et construire la carrière, la vie et les activités qu’elles veulent.

À la fin de la journée, je suis intimement persuadée que la confiance est un choix et que chaque femme détient le pouvoir de vivre la vie qu’elle désire, quoi que son passé lui ait enseigné.

Voici quelques-uns de mes temps forts. . .

• À l’âge de 7 ans, j’ai commencé à parler des droits des animaux.
• À l’âge de 11 ans, j’ai commencé à lutter contre le racisme.
• À 14 ans, j’aidais les femmes réfugiées enceintes qui fuyaient leur pays pour sauver la vie de leur enfant à naître.
• Et à 17 ans, je passais mon temps libre à lire de la philosophie et à étudier les religions du monde.

En d’autres termes, je n’ai jamais été conventionnelle.

Mais c’est finalement ce qui m’a donné ma force.

(C’est ce qui vous donne votre force également.)